Le langage aux Echecs

Le Jeu d’Echecs regorge de nombreux vocables spécifiques dont les origines ne sont pas toujours connues des joueurs. Voici quelques exemples ci-dessous :

KIBITZER

Traduit de l’anglais. Kibitzer est un terme yiddish désignant un spectateur, généralement celui qui offre des conseils ou des commentaires indésirables. Le terme peut être appliqué à n’importe quelle activité, mais il est le plus souvent utilisé pour décrire les spectateurs dans des jeux tels que le bridge contractuel, les échecs et le Schafkopf.


J’ADOUBE

Définition donnée par le dictionnaire de l’Académie Française

ADOUBER : Au xie siècle, probablement de l’ancien bas francique *dubban, « frapper » ; car le futur chevalier recevait lors de l’adoubement la « paumée » ou « collée », fort coup du plat de la main administré par le parrain sur la nuque.

  1. Au Moyen-Âge : Armer un chevalier ; l’équiper de ses armes pour la première fois. François Ier fut adoubé par Bayard au soir de Marignan.
  2. MARINE : Vieilli. Réparer, raccommoder. Adouber une voile.
  3. JEU D’ÉCHECS : Toucher une pièce pour la remettre en place et non pour la jouer en prononçant les mots : J’adoube.

Comment faire pour remettre en place une pièce qui est tombée ?

Comment bien placer une pièce qui est entre deux cases ? En prononçant les mots « J’adoube » et en replaçant la pièce mal placée. Ces mots doivent être entendus par votre adversaire et pas de tous les joueurs se trouvant dans la salle.

Quand on dit « J’adoube », on indique à son adversaire qu’on touche une pièce pour la replacer et non pour la jouer. Les anglophones utilisent plus couramment les termes « I adjust ».

Attention, l’abus de « j’adoube  » n’est pas bon pour la bonne pratique des Echecs. En effet, un joueur ne peut « adouber » une de ses pièces ou une de celles de son adversaire que s’il est au trait. Le fait d’adouber des pièces trop fréquemment peut être considéré comme une gêne par votre adversaire et vous pouvez être sanctionné pour cela.

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