Le débrif des capitaines et quelques photos de la rencontre.
Quelques photos de ces rencontres:
Le mot d’Eric (Capitaine de l’équipe 3):
1ere rencontre contre Issenheim que nous avons perdu sur le score de 3 à 2 ;-(
Karl Christian Baeder a joué au 1er échiquier et a malheureusement perdu au temps. En effet la cadence était: 2heures/ko et lui malheureusement il pensait que c’était 1h30+30s par coup! C’est vraiment dommage car il était mieux sur l’échiquier.
Au 2ème échiquier Bruno Brengard a fini par rendre les armes. Il a joué le célèbre gambit Benko qu’il connaît sur le bout des doigts. Malheureusement son adversaire ayant un pion passé ne lui laissa aucune chance.
Au 3ème échiquier, je conduisais les Blancs. Nous sommes rentrés dans une défense Sicilienne. Après un dur combat, mon adversaire fit une faute grave et perdit une tour nette. Il continua mais après plusieurs coups voyant qu’il allait perdre une autre pièce, il décida de rendre les armes.
Quand à notre cher Jo Pierson qui jouait au 4ème échiquier, il abandonna suite à un « mauvais coup de Dame ». L’adversaire en profita sans attendre et lui plaça une fourchette royale … et la Dame fut perdue. Jo s’arracha ses cheveux de rage, car il pouvait échanger la pièce qui attaquait sa Dame au lieu de ce « coup de Dame fatale ».
Au 5ème échiquier grande satisfaction avec Romain Dal Maso, un nouveau joueur du club et Prof de math (comme le webmaster de notre site). Ayant un fou d’avance, il ne laissa aucune chance à son adversaire.
Bilan: Un peu déçu du résultat bien sûr, mais j’espère que la prochaine rencontre contre Philidor7 nous apportera notre première victoire!
Le mot de Paul (Capitaine de l’équipe 2):
Un sombre dimanche
Difficile de ne pas être déçu lorsque l’on est défait.
Coup de chapeau, tout d’abord, à la victoire méritée de l’équipe visiteuse de Thur 2 (4-2), au terme de six parties très disputées et ce, néanmoins, dans un esprit remarquable. Se donner à fond dans un combat d’Echecs ne gomme rien à la courtoisie.
Applaudissements ensuite, pour les parties disputées par Horst et Jean-David. Encouragements à tous les autres. Les braves méritent le respect.
Jean-David a développé un jeu impressionnant au 6e échiquier, construit brique après brique, jamais aucune précipitation, étouffant son adversaire peu à peu, l’enfermant dans un étau de menaces concrétisées, finalement, par le gain de la Dame contre une Tour. Assurément, une exécution nette et sans bavure. Jean-David lit Agatha Christie.
Impossible que Horst, lui, ne soit pas un fan des films d’Ennio Morricone. Ca vous dit quelque chose, la musique ample et lente de l’homme à l’harmonica, dans «Il était une fois dans l’Ouest» ? C’est exactement comme ça qu’ils ont joué au premier échiquier. Dans une Française évidente, les trois premiers coups en une heure de temps… Même la pendule ne savait plus à quel Saint se vouer… «Ciel ! Se sont-ils endormis ?», s’est-elle demandée. Autrement dit, c’était du genre : «Attention ! Si tu fais mine de dégainer, je tire le premier !» Les deux Rois en ont tremblé. C’est Horst qui a sorti son colt le premier. Pan ! Tour sur la 7e rangée, Dame pointée sur h7, mat en moins de 30 coups. Imparable. Horst a signé la feuille de match. Sans dire un mot. Il a soufflé sur la fumée encore chaude de son colt. Le silence a plané.
Danielle, Werner, Clément, qui seulement songerait-il à ne pas relever la manière dont ils se sont accrochés à leurs parties ? Lutter. Lutter encore. Lutter toujours. Lutter et s’incliner quand-même. Werner a raison : «Scheisse !» Traduit en langage poli : «Parfois c’est dur de perdre». Après le blanc vient le vert ; le printemps après l’hiver… Après l’été ? Forcément un automne pour venir poser des fruits dorés dans le panier du CE3P…
Paul s’en mord encore les doigts. Il conduit les pièces noires dans une Française contre un adversaire qui n’a jamais entendu parler de guerre de position, c’est à dire sortant de sa tranchée, baïonnette au clair. «Fou, Cavalier, Dame, tous à l’assaut ! Droit sur le roque !» L’attaque est repoussée. Vent, pluie, marée. Les éléments se sont calmés. Paul brique son jeu. Il domine sur la colonne c, ouverte ; la f, semi-ouverte. Et là, au terme de longs calculs lui permettant de prendre l’avantage, il «oublie» un Cavalier attaqué par le Fou. Perte d’une pièce. Partie fichue…
Ronde 2, le 18 novembre à Hochstatt.
Après l’opération «Overlod», l’opération «Abordage». La bataille du Sundgau aura bien lieu…
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